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17/03/2011

Rêve de gosse

Certains rêvaient d'être Superman ou Sharon Stone, moi, je rêvais juste de dédicacer au Salon du Livre de Paris.

Du coup, j'ai peur d'avoir été un peu gourmand sur les horaires...

Demain vendredi de 18h à 22h, samedi de 14h à 20h et dimanche de 11h à 17h, je vais sentir le goût du rêve qui devient réalité...

08/03/2011

Tonton Beorn en conférence à Bagneux, heure de gloire pour CoCyclics

Cher vous tous,

Vous le savez peut-être ou peut-être pas, mais j'étais au salon Zone Franche à Bagneux ce week-end (où j'ai enfin rencontré Oph !!! Salut Oph !). Et j'ai pris la parole dans la première table-ronde de ma carrière (à moins que ce ne soit la dernière ? hum). Avec rien moins que Stéphanie Nicot (directrice du festival Imaginales), Magali Duez de Griffe d'Encre et Stéphane Marsan, directeur des Editions Bragelonne.

Pour ceux qui ne le savent pas, Bragelonne (avec ses labels Milady en poche et Castelmore en jeunesse) est LA plus grosse maison d'édition dans le secteur des littératures de l'imaginaire, en termes de ventes.

Et si vous regardez cette conférence, non seulement vous aurez l'ineffable joie d'entendre le son de ma voix enchanteresse, mais en plus, vous entendrez Stéphane Marsan dire des choses sur CoCyclics comme "c'est la meilleure chose qui pouvait arriver au monde de l'imaginaire" ou "c'est un véritable miracle" ou encore "c'est unique au monde"...

Hop hop, la voilà donc : http://www.ustream.tv/recorded/13130145

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A gauche : Silène (La saveur des figues, éditions du Jasmin) / Au milieu : monsieur Beorn / A droite : Stéphanie Nicot (directrice du festival "Imaginales", plus gros salon de fantasy en France)

 

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A gauche : Nadia Coste (Feydelins, Editions Gründ) / Au milieu : Stéphane Marsan (Directeur éditorial et fondateur des Editions Bragelonne) / Magali Duez (co-directrice éditoriale des Editions Griffe d'Encre)

02/03/2011

Fedeylins

Aujourd’hui n’est pas coutume, je vais vous parler d’un roman.

 

Non, non, tonton Beorn ne s’improvise pas critique littéraire. Si je vous parle de ce roman ici, sur ce blog, c’est qu’il y a une raison à cela.

 

Ce roman, c’est Fedeylins de Nadia Coste. Il est publié par Gründ romans et je vous prie de croire que cet éditeur y a placé énormément d’espoirs. Non, Gründ n’est pas un éditeur de l’imaginaire, ce n’est pas un micro-éditeur, c’est l’un des plus gros éditeurs parisiens en jeunesse et le lancement de Fedeylins promet d’être grandiose.

 

Pourquoi est-ce que je tiens à en parler ici, sur ce blog de conseils et d’entraide destiné aux jeunes auteurs ? Parce que Nadia est le symbole des auteurs qui n’ont pas attendu que la chance passe en levant les yeux au ciel. Je ne vais pas vous dire que Nadia a plus de talent ou d’imagination que les autres, bien que ce soit sans doute le cas, je vais vous parler de son abnégation, de sa persévérance, de son travail acharné. Je ne sais pas combien de versions de Feydelins ont été écrites, le nombre de 10 est largement en-dessous de la réalité. Je ne sais pas combien d’années Nadia Coste a passé sur cet univers et ce roman, mais il est considérable. Je ne sais pas combien de lettres de refus elle a accumulé, lettres-types, refus détaillés, refus sans réponse… Mais Nadia ne s’est jamais découragée, elle n’a jamais accusé personne, elle a repris son texte, elle a cherché de l’aide, elle a tout fait pour améliorer sa technique. Elle a finalement confié son roman au cycle de CoCyclics, où il a été lu et bêta-lu par plusieurs lecteurs chevronnés qu’elle a patiemment écoutés, remaniant son texte elle-même d’innombrables fois. Le résultat, chers lecteurs de ce blog, est au-delà de toute espérance.

 

Aujourd’hui, Fedeylins est un roman d’une richesse et d’une complexité étonnante, finement écrit et passionnant de la première à la dernière ligne.

 

A tous ceux qui croient encore qu'être publié, ce n'est qu'une question de chance ou de relations bien placées, je vous invite à lire Fedeylins et à vous faire votre propre idée sur la question.

 

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(sortie le 10 mars) 

 

"Les fedeylins, petits êtres ailés d’une quinzaine de centimètres de haut, vivent heureux au bord de la mare qui constitue leur Monde. C’est un peuple fragile qui craint essentiellement les gorderives, les batraciens armés de l’autre rivage. Depuis près de trois cent ans, un pacte de non-agression maintient la paix entre fedeylins et gorderives.

Les cinq Pères Fondateurs fedeylins, seuls mâles fécondants, apposent à chaque petit une marque derrière l’oreille gauche avant son éclosion. Cette marque permet une répartition équitable de la société entre les castes (récolteurs, bâtisseurs, prieurs, transmetteurs et créateurs). Croire au destin est fondamental pour accepter la mort qui ravage quotidiennement le village. Pour tous, la marque et le destin sont liés et chacun est persuadé d’avoir une place déterminée."

http://fedeylins.fr/