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25/09/2009

La plus grande qualité de l'écrivain

Aujourd’hui, je vais vous parler du moral de l’auteur amateur.
Vous avez l’impression que vous écrivez comme un pied ?
Vous avez été refusé par le dernier appel à texte / concours de nouvelles ?
Vous venez de recevoir une lettre de refus standardisée ?
Un de vos amis n’a pas aimé votre texte / un de vos bêta vous a descendu en flamme -et gentiment en plus, le salaud ?
Vous vous demandez à quoi ça vous a servi jusqu’ici de passer des heures à écrire ?
Laissez-moi vous dire quelque chose : c’est normal.

Vous ne serez jamais édité ? Peut-être.
Vous n’écrirez jamais comme un Dieu ? Sans doute.
Mais quelque chose me dit que même si vous aviez gagné ce concours de nouvelles, vous auriez quand même un coup de blues dans quelques mois. Mettons même que vous soyez publié, il y a des chances pour que ce soit une déception parce que c’est une petite maison, que vous ne vendez pas assez d’exemplaires, que vous restez à peu près inconnu. D’ailleurs, si vous devenez connu, vous ne le serez jamais autant que Marc Lévy ou que Zidane. Et puis Zidane, il y a sûrement des jours où il préfèrerait être un inconnu...

Alors arrêtez de déprimer, faites comme le bateau Playmobil de mon petit garçon : même si parfois une force mystérieuse et irrésistible vous pousse vers le fond, sachez remonter à chaque fois.

Il en faut des qualités pour être écrivain, du talent, de l’intelligence, des connaissances, de la chance, mais croyez-moi, on peut se passer de certaines d’entre elles. La plus importante, la seule dont on ne peut pas se passer, c’est la persévérance.
Je sais, ça sonne un peu cliché, mais je n'y peux rien : c'est vrai.

Alors bloup, faites-moi remonter ce bateau Playmobil à la surface après chaque tempête.