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02/03/2011

Fedeylins

Aujourd’hui n’est pas coutume, je vais vous parler d’un roman.

 

Non, non, tonton Beorn ne s’improvise pas critique littéraire. Si je vous parle de ce roman ici, sur ce blog, c’est qu’il y a une raison à cela.

 

Ce roman, c’est Fedeylins de Nadia Coste. Il est publié par Gründ romans et je vous prie de croire que cet éditeur y a placé énormément d’espoirs. Non, Gründ n’est pas un éditeur de l’imaginaire, ce n’est pas un micro-éditeur, c’est l’un des plus gros éditeurs parisiens en jeunesse et le lancement de Fedeylins promet d’être grandiose.

 

Pourquoi est-ce que je tiens à en parler ici, sur ce blog de conseils et d’entraide destiné aux jeunes auteurs ? Parce que Nadia est le symbole des auteurs qui n’ont pas attendu que la chance passe en levant les yeux au ciel. Je ne vais pas vous dire que Nadia a plus de talent ou d’imagination que les autres, bien que ce soit sans doute le cas, je vais vous parler de son abnégation, de sa persévérance, de son travail acharné. Je ne sais pas combien de versions de Feydelins ont été écrites, le nombre de 10 est largement en-dessous de la réalité. Je ne sais pas combien d’années Nadia Coste a passé sur cet univers et ce roman, mais il est considérable. Je ne sais pas combien de lettres de refus elle a accumulé, lettres-types, refus détaillés, refus sans réponse… Mais Nadia ne s’est jamais découragée, elle n’a jamais accusé personne, elle a repris son texte, elle a cherché de l’aide, elle a tout fait pour améliorer sa technique. Elle a finalement confié son roman au cycle de CoCyclics, où il a été lu et bêta-lu par plusieurs lecteurs chevronnés qu’elle a patiemment écoutés, remaniant son texte elle-même d’innombrables fois. Le résultat, chers lecteurs de ce blog, est au-delà de toute espérance.

 

Aujourd’hui, Fedeylins est un roman d’une richesse et d’une complexité étonnante, finement écrit et passionnant de la première à la dernière ligne.

 

A tous ceux qui croient encore qu'être publié, ce n'est qu'une question de chance ou de relations bien placées, je vous invite à lire Fedeylins et à vous faire votre propre idée sur la question.

 

Fedeylins.jpg

(sortie le 10 mars) 

 

"Les fedeylins, petits êtres ailés d’une quinzaine de centimètres de haut, vivent heureux au bord de la mare qui constitue leur Monde. C’est un peuple fragile qui craint essentiellement les gorderives, les batraciens armés de l’autre rivage. Depuis près de trois cent ans, un pacte de non-agression maintient la paix entre fedeylins et gorderives.

Les cinq Pères Fondateurs fedeylins, seuls mâles fécondants, apposent à chaque petit une marque derrière l’oreille gauche avant son éclosion. Cette marque permet une répartition équitable de la société entre les castes (récolteurs, bâtisseurs, prieurs, transmetteurs et créateurs). Croire au destin est fondamental pour accepter la mort qui ravage quotidiennement le village. Pour tous, la marque et le destin sont liés et chacun est persuadé d’avoir une place déterminée."

http://fedeylins.fr/

Commentaires

Fedeylins, tout comme Au sortir de l'ombre, se trouve depuis un moment sur ma liste d'achats (qui attend désespérément que les bourses tombent en ce début de mois). *__*

Vous ne pourriez pas arrêter là, tous, de publier des romans aussi prometteurs et épargner un peu mon portefeuille ? ^^

Écrit par : Nyna | 02/03/2011

Tout à fait d'accord avec Nyna.^^

Travailler, c'est bien, mais pas trop vite, sinon les lecteurs ne peuvent plus suivre xD

Les Feydelins, ça me donne envie, quand même. J'ai déjà lu une fiche sur ce livre, en plus.

Écrit par : Arno | 02/03/2011

*tout un tas de petits coeurs qui clignotent*

Merci Tonton Beorn ! (et devine qui est cité dans l'une de mes interviews ^^)

Écrit par : NB | 02/03/2011

Je plussoie ! j'ai au la chance de lire les Fedeylins et j'ai hâte d'en découvrir la suite

Écrit par : Flo | 03/03/2011

C'est beau ce que tu dis, Tonton, j'ai la larme à l'oeil et c'est tellement juste !

Écrit par : Silène | 03/03/2011

Ecrire, c'est toujours un travail de longue haleine.

Un voyage au long cours.

Et comme tu le dis, aucun secret : sans le feu du travail, la chance n'apparaît pas dans le lointain.

Quant à Nadia, j'ai le souvenir qu'elle a été plus loin que la réécriture, elle a été défendre son oeuvre. Et je sens qu'elle a encore bien des choses à dire. ;-)

Bien Amicalement
l'Amibe_R Nard

Écrit par : Amibe_R Nard | 03/03/2011

@ Nyna : La réponse est... non ! ^^

@ Arno : Non aussi. ^^ (mais oui, ça donne envie !)

@ NB : oh ? Tu me diras laquelle ! (pour ceux qui ne l'auraient pas compris en lisant cette note, je connais Nadia par CoCyclics et j'ai lu son roman avant qu'il ne trouve un éditeur)

@ Flo : Je suis content que tu aimes. Une petite interview de Nadia, un de ces jours ? ^^

@ Silène : :)

@ L'amibe : Oh que oui !

Écrit par : Beorn | 03/03/2011

Les commentaires sont fermés.