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Rechercher : point de vue

Interview radio l'Autre Monde

Cher lecteur, aujourd'hui, je dévoile une partie intime de mon corps de rêve (hum) : ma divine voix.

http://lautremonde.radio.free.fr/interview.php?id=413

L'interview dure 15 minutes, elle a été réalisée pendant les Utopiales, dans cette grande et mystérieuse salle où les gens peuvent boire du café et du jus d'orange gratuitement (contre 2 euros au bar), remplie d'ordinateurs avec connexion à Internet. J'ai nommé... la salle de Presse !

J'ai bien notion d'avoir une voix horrible et une élocution misérable. Personnellement, j'ai eu un mal fou à l'écouter jusqu'au bout sans grincer des dents. Mais je me suis presque senti quelqu'un d'important pendant ces quelques minutes, si si (presque seulement).

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Dédicaces à Tours samedi 27

Juste un petit mot en coup de vent pour vous mettre au courant parce que, hum, le 27, pour moi qui vous écris, c'est demain. Mieux vaut tard que jamais, me direz-vous.

Je serai donc à la librairie L'Imaginaute, 67 rue du commerce à Tours, demain samedi 27 entre 14h et 18h -et peut-être un peu plus. C'est une jolie petite librairie spécialisée en "SFFF". Il y a peut-être des tourangeaux ou tourangelle dans l'assistance...

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Du rose et du vert chez Griffe Noire

Les jolies couleurs que voilà !

Non ?

coup de coeur Griffe noire.jpg

A ceux qui me demandent si j'écris pour être publié, je pourrai maintentant répondre : "pour être exact, j'écris pour voir ça."

Merci à la librairie Griffe Noire de St Maur les Fossés (94) qui lit les Services de Presse et qui parfois même les apprécie. Je n'y suis jamais allé mais je ferai le déplacement un jour. Promis juré.

(et merci à Phillipe Goazempis http://zordar.over-blog.com/ pour la photo)

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Pourquoi faut-il écrire un roman par an ?

Mesdames et messieurs les gens qui lisent ce blog, je vais vous dire quelques petites choses que l'on entend une fois passé de l'autre côté de la barrière. 

Contrairement à ce que l'on pense avant d'avoir trouvé un éditeur, une fois publié, le rideau rouge ne redescend pas sur l'écran de cinéma devant les trois petites lettres du mot "FIN". Pas du tout. En fait, c'est exactement le contraire : les lumières de la salle s'éteignent enfin (depuis le temps qu'on attendait ça) et l'histoire commence. Et attention ! Il y a des histoires qui finissent mal.

Qu'est-ce que c'est, "finir mal", quand on écrit ? Je ne sais pas exactement et j'espère ne jamais le savoir. Je suppose que la combinaison "mauvaises critiques" + "mauvaises ventes" en donnera déjà une vague idée. Mais tout cela, ce ne sont finalement que des symptômes de la pire fin qui puisse vous arriver : finir mal, c'est être oublié, autrement dit, disparaître.

Brrr, j'en ai des frissons.

Que faut-il faire pour échapper à cet horrible sort ? Eh bien, vous pouvez écrire un best-seller du premier coup. Ce serait même une vachement bonne idée. Vous pouvez gagner des prix littéraires, ce serait plutôt malin de votre part. Mais si vous avez loupé le coche, il vous reste la voie "normale" : vous devez publier à peu près un bouquin par an, si possible à peu près dans le même créneau.

Après un an, les gens se souviennent encore vaguement de vous : vous pouvez en profiter pour sortir un second roman. Après cela, le gong de l'oubli aura sonné. Eh oui, ils ont la mémoire courte, les gens, mais à leur décharge, ce ne sont pas les auteurs ni les nouveautés qui manquent...

Personnellement, ça tombe bien, j'ai le cerveau qui fume à force d'avoir des idées et j'ai commencé à écrire un nouveau roman de fantasy. Je vous en parlerai la prochaine fois si vous êtes sage.

Par ailleurs, j'en profite pour vous annoncer un nouvel épisode sur le blog des Lyonnes de la SF consacré à Tonton, euh... à Paul Beorn : http://lyonsf.podomatic.com/entry/2011-01-23T02_09_12-08_00. Merci Flo !!

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Fedeylins

Aujourd’hui n’est pas coutume, je vais vous parler d’un roman.

 

Non, non, tonton Beorn ne s’improvise pas critique littéraire. Si je vous parle de ce roman ici, sur ce blog, c’est qu’il y a une raison à cela.

 

Ce roman, c’est Fedeylins de Nadia Coste. Il est publié par Gründ romans et je vous prie de croire que cet éditeur y a placé énormément d’espoirs. Non, Gründ n’est pas un éditeur de l’imaginaire, ce n’est pas un micro-éditeur, c’est l’un des plus gros éditeurs parisiens en jeunesse et le lancement de Fedeylins promet d’être grandiose.

 

Pourquoi est-ce que je tiens à en parler ici, sur ce blog de conseils et d’entraide destiné aux jeunes auteurs ? Parce que Nadia est le symbole des auteurs qui n’ont pas attendu que la chance passe en levant les yeux au ciel. Je ne vais pas vous dire que Nadia a plus de talent ou d’imagination que les autres, bien que ce soit sans doute le cas, je vais vous parler de son abnégation, de sa persévérance, de son travail acharné. Je ne sais pas combien de versions de Feydelins ont été écrites, le nombre de 10 est largement en-dessous de la réalité. Je ne sais pas combien d’années Nadia Coste a passé sur cet univers et ce roman, mais il est considérable. Je ne sais pas combien de lettres de refus elle a accumulé, lettres-types, refus détaillés, refus sans réponse… Mais Nadia ne s’est jamais découragée, elle n’a jamais accusé personne, elle a repris son texte, elle a cherché de l’aide, elle a tout fait pour améliorer sa technique. Elle a finalement confié son roman au cycle de CoCyclics, où il a été lu et bêta-lu par plusieurs lecteurs chevronnés qu’elle a patiemment écoutés, remaniant son texte elle-même d’innombrables fois. Le résultat, chers lecteurs de ce blog, est au-delà de toute espérance.

 

Aujourd’hui, Fedeylins est un roman d’une richesse et d’une complexité étonnante, finement écrit et passionnant de la première à la dernière ligne.

 

A tous ceux qui croient encore qu'être publié, ce n'est qu'une question de chance ou de relations bien placées, je vous invite à lire Fedeylins et à vous faire votre propre idée sur la question.

 

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(sortie le 10 mars) 

 

"Les fedeylins, petits êtres ailés d’une quinzaine de centimètres de haut, vivent heureux au bord de la mare qui constitue leur Monde. C’est un peuple fragile qui craint essentiellement les gorderives, les batraciens armés de l’autre rivage. Depuis près de trois cent ans, un pacte de non-agression maintient la paix entre fedeylins et gorderives.

Les cinq Pères Fondateurs fedeylins, seuls mâles fécondants, apposent à chaque petit une marque derrière l’oreille gauche avant son éclosion. Cette marque permet une répartition équitable de la société entre les castes (récolteurs, bâtisseurs, prieurs, transmetteurs et créateurs). Croire au destin est fondamental pour accepter la mort qui ravage quotidiennement le village. Pour tous, la marque et le destin sont liés et chacun est persuadé d’avoir une place déterminée."

http://fedeylins.fr/

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Tonton Beorn en conférence à Bagneux, heure de gloire pour CoCyclics

Cher vous tous,

Vous le savez peut-être ou peut-être pas, mais j'étais au salon Zone Franche à Bagneux ce week-end (où j'ai enfin rencontré Oph !!! Salut Oph !). Et j'ai pris la parole dans la première table-ronde de ma carrière (à moins que ce ne soit la dernière ? hum). Avec rien moins que Stéphanie Nicot (directrice du festival Imaginales), Magali Duez de Griffe d'Encre et Stéphane Marsan, directeur des Editions Bragelonne.

Pour ceux qui ne le savent pas, Bragelonne (avec ses labels Milady en poche et Castelmore en jeunesse) est LA plus grosse maison d'édition dans le secteur des littératures de l'imaginaire, en termes de ventes.

Et si vous regardez cette conférence, non seulement vous aurez l'ineffable joie d'entendre le son de ma voix enchanteresse, mais en plus, vous entendrez Stéphane Marsan dire des choses sur CoCyclics comme "c'est la meilleure chose qui pouvait arriver au monde de l'imaginaire" ou "c'est un véritable miracle" ou encore "c'est unique au monde"...

Hop hop, la voilà donc : http://www.ustream.tv/recorded/13130145

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A gauche : Silène (La saveur des figues, éditions du Jasmin) / Au milieu : monsieur Beorn / A droite : Stéphanie Nicot (directrice du festival "Imaginales", plus gros salon de fantasy en France)

 

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A gauche : Nadia Coste (Feydelins, Editions Gründ) / Au milieu : Stéphane Marsan (Directeur éditorial et fondateur des Editions Bragelonne) / Magali Duez (co-directrice éditoriale des Editions Griffe d'Encre)

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Les choses qui changent

Chers lecteurs de ce blog,

Je voudrais vous parler aujourd'hui de quelques aspects méconnus du travail d'auteur publié.

Il y a des choses qui ne changent pas du tout : quand vous écrivez un manuscrit, vous continuez à vous torturer les méninges sur tel ou tel personnage, sur telle ou telle répétition, à courir après le temps, à vous demander si vous le caserez un jour (oui, oui, vous avez plus de chances, mais vous n'êtes sûr de rien). J'en suis à 600 000 caractères de "Cristo" et en retard sur mon planning, mais je déménage en ce moment, ce qui n'aide pas (déménagement qui explique aussi une certaine absence sur ce blog).

Et puis, il y a des choses qui changent. Par exemple, sur les salons, les gens vous abordent. Par exemple, Valérie Frances, l'organisatrice de Trolls et Légendes qui vous cherche partout, vous, misérable auteur (moi ? hein ? mais pourquoi ? ça doit être une erreur ?) pour vous expliquer qu'elle vous invite, non pas parce que vous êtes connu (soyons lucide, hum) mais parce que votre roman lui a vraiment plu. Et quand il n'y a que dix-neuf invités officiels dont Robin Hobb et d'autres qui ont presque tous une solide carrière derrière eux, vous y croyez et ça vous redonne le sourire.

Par exemple, par mail, les gens vous abordent aussi. Je vous rassure, ma boîte mail ne déborde pas de messages de fans, mais il y en a quelques-uns tout de même. Par exemple, un mail de Milan Jeunesse qui me passe commande d'un texte pour enfant, comme ça, juste parce qu'ils ont lu La Pucelle de Diable-Vert et qu'ils ont été enthousiastes.

Incidemment, les lecteurs les plus avertis en auront déduit que je serai à Trolls et Légendes, à Mons, en Belgique, samedi et dimanche. Un Festival énorme, sans fonds public, ouvert une année sur deux et porté par une équipe incroyable de passionnés - avec de la littérature, mais pas seulement.

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Et vous trouverez un texte signé Paul Beorn dans le magasine "Chaudron Magique" de Milan Presse, en juillet-août dans les kiosques. Un jour je vous parlerai du "travail de commande", c'est assez rigolo.

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Prix Imaginales 2011

La perle et l'enfant est nominé !!!

http://www.imaginales.fr/pages/prix

Roman francophone

Raphaël ALBERT.- Rue Farfadet (Mnémos)

Paul BEORN.- La Perle et l'enfant (Mnémos) [ < < < hep, celui-là, c'est moi qui l'ait écrit avec mes petites minimes]

Charlotte BOUSQUET.- Cytheriae (Mnémos)

Thierry DI ROLLO.- Bankgreen (Le Bélial')

Raphaël LAFARGE et Vincent MONDIOT.- Teliam Vore (Pygmalion)

Xavier MAUMEJEAN.- Rosée de feu (Le Bélial')

Oui je sais, ce n'est pas un truc d'auteur, c'est juste de la promo de base, mais laissez-moi faire mon cacou. Après tout, ça n'arrive pas tous les jours d'être nominé aux Imaginales.

Je ne pense pas avoir la moindre chance d'être primé, il ne faut pas rêver, non plus. Mais être nominé, c'est déjà comme si je touchais les étoiles.

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Le second roman...

Chers lecteurs de ce blog,

Je ne vais pas vous souhaiter une bonne année. Je suis sûr que la terre entière a déjà dû le faire avant moi... Je vous souhaite plutôt de belles publications, ou à défaut, de beaux petits bonheurs d'écriture et de lecture.

Donc ça c'est fait. Et maintenant, je vais vous parler du second roman. Le second publié, j'entends.

Caser le premier, on le sait, est à peu près aussi facile que de démolir un mur de brique à coups de poing. Ce qu'on sait moins en revanche, c'est que le cap du second est loin d'être une partie de plaisir, lui aussi.

D'abord parce que beaucoup d'auteurs sont des auteurs-d'un-seul-roman, eh oui, c'est d'ailleurs l'une des grandes craintes des éditeurs quand ils jettent leur dévolu sur un nouvel auteur. Ensuite parce que, même s'ils en écrivent un second, les auteurs n'arrivent pas toujours à le faire publier : leur premier bouquin s'est-il bien vendu ? Leur second est-il dans le même créneau que le premier ou sort-il de la ligne éditoriale de leur maison d'édition ? Ou est-il tout simplement mauvais parce que l'auteur était stressé, qu'il a voulu faire trop bien, trop vite ?

En tout cas, le second roman est un cap. Il paraît que Wikipédia refuse les pages des auteurs n'ayant  publié encore qu'un seul roman. Pas assez fiable, selon eux.

En ce qui me concerne, j'ai triché, puisque La Pucelle est en deux tomes. Héhé. Mais inutile de se leurrer : c'est un seul roman.

C'est pourquoi je suis fier comme un pape de vous annoncer que mon second roman publié paraîtra aux Edtions Gründ (si si, vous connaissez : "Où est Charlie ?" "L'histoire de France pour les nuls" ?) pour un roman destiné à la jeunesse.

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Bêta-lecture, talent, travail acharné

Bonjour, chers vous tous,

Ce week-end, je suis allé au salon de Zone Franche à Bagneux, où convergent toutes sortes de gens bizarres, amateurs de genres bizarres.

C'est un lieu de perdition, où l'on trouve des romans de SF, des bouquins sur la vie de Tolkien, des peintures de dragons et de créatures étranges. Et tout au fond, devant la buvette, au milieu du brouhaha et devant quelques festivaliers fatigués qui ont trouvé là une chaise pour s'asseoir, on trouve parfois des gens qui débattent d'un thème devant des micros et qui appellent cela des "tables-rondes".

On donne son avis, on répond aux questions tout en observant le public ronfler, acheter une bière ou papoter librement.

Dans deux de ces tables-rondes, j'ai eu l'honneur de poser mon auguste fessier.

La première, hum, commença sur un thème (écrire : travail acharné ou talent inné) et dévia sur des sujets fort fort lointains.

La seconde, suivit de près son sujet (la bêta-lecture) et fut selon moi plus intéressante.

Je mets un lien ici vers les videos pour les quelques courageux qui affronteront publicité, son pourri et coupures sauvages. Vous y trouverez aussi toutes les autres tables-rondes du festival.

http://www.fantasy.fr/articles/view/19305/zone-franche-20...

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