Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : point de vue

Je me présente

Bonjour les gens !

Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis tonton Beorn, 31 ans, auteur fort peu publié (quelques nouvelles par-ci par-là, tout de même), membre du comité de lecture « nouvelles » d’une petite maison d’édition et célèbre dans mon quartier ainsi que sur deux ou trois forums.

[petit bémol : je suis un peu plus publié aujourd'hui, cf la modification à la fin de cet article]

J'ai écrit plusieurs romans, une bonne trentaine de nouvelles et, publication ou non, il y a fort à parier que je continuerai d'écrire jusqu'à la fin de mes jours.

Je n’ai pas l’intention de raconter ici ma petite vie ni d’alimenter ce blog tous les jours, mais pour ceux que ça intéresse, je vais juste y mettre toutes mes petites réflexions sur cette activité étrange et essentiellement bénévole qu’on appelle « écrire ».
A force de le faire depuis l'âge de 6 ans, à force de lire des manuscrits et d’échanger avec d’autres auteurs, à force de recevoir des critiques intelligentes, aussi, j’ai découvert des trucs, des astuces et des voies-de-garage à éviter. Comme je suis bavard, je vais les placer ici au cas où quelqu’un les lirait, sait-on jamais.

Je ne ferai pas le moindre effort sur la déco (je suis d'ailleurs aussi doué pour l'informatique qu'un haricot vert) je ne ferai de pub pour personne, sauf pour les endroits vraiment utiles, et je suis totalement inconnu, ce blog ne sera donc probablement jamais célèbre... mais je n'en mourrai pas.

J'ai écrit dans des genres divers, littérature blanche, fantastique ou fantasy, mes notes seront donc parfois tournées vers tel ou tel genre, mais d'après mon expérience, peu importe le genre : la technique est toujours assez semblable à quelques nuances près.

Evidemment, tout ce que j'écris ici n’engage que moi. Peut-être que vous n'aimerez pas mon ton, que vous jugerez trop agressif, mais en fait, je suis beaucoup moins sûr de moi qu'il n'y paraît et je suis très sensible aux arguments opposés, que j'écoute toujours avec attention. 

Si vous n’êtes pas d’accord avec un de mes articles, n'hésitez pas à le dire, tous les avis m’intéressent. Je suis un gentil, en fait, mes amis m'appellent nounours.

 

 

EDIT : En 2010, j'ai publié mon premier roman. Ne soyez pas surpris si tous les commentaires antérieurs à cette date ont été écrits par un auteur "non publié".

Mon site officiel : http://paulbeorn.com/

J'ai maintenant publié les ouvrages suivants :

- 2010, La perle et l'enfant, Ed Mnémos

- 2010, Le hussard amoureux, ED Mnémos

- 2012, Les derniers Parfaits, Ed Mnémos (réédité en poche sous la collection Helios en 2014) : finaliste Grand Prix de l'Imaginaire 2013, catégorie roman francophone

- 2014, 14-14 (co-écrit avec Silène Edgar, public 10-15 ans environ) Ed Castelmore-Bragelonne : Prix Gulli du roman jeunesse 2014

- 2014 Le club des chasseurs de fantôme, (public 9-12 ans environ) Ed Imaginemos

- 2014 Le jour où, Ed Castelmore-Bragelonne (public 15 ans et plus) : sélection Grand Prix de l'Imaginaire 2015, catégorie jeunesse

- 2015 Le septième guerrier-mage, Ed Bragelonne

Je vous livre un e-mail où me joindre, quel que soit ce que vous avez à dire : p.beorn[at]gmail.com

Ah oui, un dernier petit détail à confesser... J'ai maintenant 37 ans.

Lire la suite

Les forums où l'on trouve de vrais bons conseils

LES FORUMS

On trouve de tout : des forums déserts, des endroits où les gens s'auto-congratulent et tournent en rond, des quasi agences de pub où chacun essaye d'atttirer l'autre sur son blog ou autre... Mais il y en a aussi des bons, des bien, où l'on rencontre des gens qui se posent les mêmes questions que vous, et qui parfois même, avec un peu de chance, vous donnent les réponses.

On y rencontre des tas de gens qui écrivent un peu, beaucoup et surtout passionnément. Ils ont tous des tas d’idées sur les techniques d’écriture, ça discute là-dedans, ça bouillonne, ça se déchire parfois, mais surtout ça réfléchit, alors n’hésitez pas à y trouver votre bonheur. Vous pouvez juste passer en invité pêcher quelques pépites ou bien vous inscrire, ça ne coûte rien.
Bien souvent, les meilleurs sujets sont vieux et oubliés, mais ils ne sont pas effacés, il ne tient qu’à vous de les déterrer.

Je vous donne ceux que je connais et dont je sais qu'ils sont vraiment intéressants :

Des forums :
http://cocyclics.org/punBB/index.php
Cocyclics (rubrique « plume dans la palme) : petit coin rempli d’auteurs passionnés, pour la plupart non publiés. De plus, vous pouvez poster une nouvelle et vous trouverez forcément quelques uns de ces gens là pour la lire et la commenter, pourvu que vous fassiez de même avec les autres nouvelles postées. Sans doute ce qu'on peut trouver de mieux sur le web en ce moment.
Genre : littérature de l’imaginaire (mais pour la technique, le genre importe peu…)

Mille Saisons (rubrique « dissection de l’écrivain ») :
http://www.millesaisons.fr/forum/

Pendant longtemps un des endroits les plus bouillonnants, connu pour ses bagarres et ses grincheux, mais aussi pour ses débats de fond.
Il est aujourd’hui un peu endormi, mais il garde la trace de centaines de sujets d’écriture.
Genre : littérature de l’imaginaire

Maux d’auteur :
http://forum.aceboard.net/i-7663.htm
peu d’aide technique, mais une bonne ambiance, c’est ici qu’on trouve tous les appels à texte et concours d’écriture
Genre : littérature blanche

Dernier Mot (articles d’auteurs anglo-saxons sur l’écriture, traduits en français, et forum)
http://www.derniermot.net/_Leippya_.html
Des articles intéressants, d’autres moins, un forum un peu abandonné mais qui garde la trace de quelques sujets sur les techniques d’écriture.
Genre : fantasy surtout, mais beaucoup d’articles concernent aussi la littérature blanche

Bragelonne (de la maison d’édition du même nom)
http://www.bragelonne.fr/forum/
Je ne connais pas très bien, mais je sais que le forum est actif et rempli de jeunes auteurs de fantasy.
Genre : fantasy.

Lire la suite

A lire absolument sur le Web

 

On trouve sur le Web un certain nombre de gens qui vous donnent des conseils, certains sont bons, d’autres moins. Et en fait, on fait assez vite le tour des « vrais » conseils, il n’y en a pas tant que ça.

J’entends par là :

1) des conseils gratuits, pas des gens qui vous font payer pour lire votre texte ou faire le nègre pour vous ;

2) des conseils directement exploitables sans se déplacer, sans rien demander, prêts à être lus de votre ordinateur ;


Je vous livre ici les plus courants avec ma petite appréciation personnelle.

http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm
« Comment ne pas écrire des histoires »

C'est LA merveille des merveilles. Ô toi heureux auteur qui n’a encore jamais lu ces lignes, prépare ton couteau et ta fourchette, mets ta serviette, lèche-toi les babines et régale-toi : des conseils comme ceux-là, on les déguste avec respect.

 

http://sf.emse.fr/AUTHORS/JCDUNYACH/jcdecr.html
Article de Jean Claude Dunyach, pas n'importe qui, donc. Intéressant à divers titres. A voir.


http://www.henriloevenbruck.com/ecriture.php
Quelques conseils de bon sens et qui ne mangent pas de pain, d’Henri Loevenbruck (je n’ai jamais rien lu de lui)

http://www.bernardwerber.com/unpeuplus/conseils_ecrivains...
Quelques autres, de Bernard Werber, qui essaye insidieusement de vous décourager et qui cède parfois au plaisir de la formule au détriment de la clarté.
Il ne faut pas le prendre au pied de la lettre, mais tout cela donne quand même à réfléchir.

http://www.geocities.com/polarnoir/comment_roman_james.html
Des conseils traduits de James Russel. Beaucoup de bavardage pour pas grand-chose, à mon avis. Mais vous y trouverez peut-être votre bonheur, sait-on jamais.

http://cocyclics.org/syven/lesaventuresderobert-questions...
Intéressant et rigolo : les aventures de Robert, par Syven
Vous y apprendrez le concept ô combien utile du « darling », cette phrase que vous avez écrite, que vous chérissez tant... et qui met tout votre texte par terre.

Lire la suite

Qui parle, ne pas perdre son lecteur

Dans un dialogue long ou à plusieurs personnages, et à moins de truffer les répliques de « dit Tartampion » « répondit Bidul Z », il est facile de perdre son lecteur. Voilà quelques trucs pour s'y retrouver :

1) Emailler le dialogue de gestes et d’attitudes des personnages (celui qui vient d'agir est présumé être celui qui prend la parole + l'action permet de comprendre qui dit quoi)

Ex : Tartampion ouvrit la boîte de conserve et fit la grimace
« Encore des fayots. »
« Si ça ne te plaît pas, donne-moi ta ration. »
" Aïe, je me suis coupé avec cette saleté de boîte"

2) Donner à un ou plusieurs personnages des handicaps de langage.

Ex : si c’est un étranger, un accent ou des fautes de français, un parler petit nègre ou je ne sais quoi
« Encore des fayots. »
« Si toi pas content, toi donner moi. Moi faim. »
(Impossible de confondre avec un autre personnage…)

3) Donner à certains personnages des expressions favorites, une manière de parler.

Des tics/expressions favorites :
ex : dans « la quête de l’oiseau du temps », la BD de Loisel/Le Tendre, dans certaines images, on ne voit pas qui parle, mais si on entend « Sang et fumée », c’est Bragon et si on entend « sang noir », c’est Bulrog.

Des niveaux de langage différents : du langage très populaire « j’sais pas » au très soutenu « je l’ignore », chaque personnage utilisant toujours le même « niveau » de langage.


Cependant, tout cela est à utiliser avec subtilité, en gardant une lecture claire et qui évite les caricatures.

Lire la suite

1) Vous écrivez pour gagner de l'argent ? Jouez plutôt au loto

Vous avez en tête des comptes en banques célèbres comme Amélie Nothomb, Marc Lévy, Bernard Werber, ou même Stefen King, et pourquoi pas… J.K. Rowling !

Alors il est grand temps pour moi de vous inviter à un calcul simple.

a) Vivre de sa plume : combien de chances ?


Je vais sortir de mon chapeau quelques chiffres que vous contesterez si vous en avez le temps :
10 millions de Français environ écrivent, mettons grosso modo que 5 millions ont déjà écrit au moins 1 roman.
2000 auteurs à peu près vivraient aujourd’hui de leur plume en France en 2007 (il paraît que ce sont les chiffres de la sécu).
En ôtant tous ceux qui écrivent des recettes de cuisines, des livres d’art, des guides touristiques et autres honorables œuvres non romanesques, ce serait bien le bout du monde si on avait 1000 auteurs de romans dans le lot.

Je prends ma calculette, hop, hop :

1000 / 5 000 000 = 2 X (10)puissance-4
Voilà ce que les mathématiques répondent à vos rêves de fortunes.
Prenez un tas de 10 000 graviers. Fermez les yeux, plongez la main. Il y en a deux de gagnants là-dedans.

b) Gagner au lot, combien de chances ?


Pour un tirage ordinaire du loto, il y a 4 millions de joueurs réguliers, et 60 personnes auraient gagné plus de 1 million d’euros en 2007.

Mettons que vous jouez régulièrement au loto pendant 15 ans, voici vos chances :

900 / 4 000 000 = 2,25 X (10)puissance-4
Même tas de graviers, mais cette fois 2,25 gagnants. C’est peu, mais c’est plus.

Conclusions navrantes

Comme vous le voyez, vous avez moins de chances de vivre de votre plume que de gagner 1 million au loto.

Ah, mais attendez ! Mea culpa, j’ai oublié un détail : « vivre de sa plume », ici, est compris par la sécu comme gagner « 7335 euros de droits d’auteur par an », c’est à dire 611 euros par mois…
Pour ce qui est de gagner de l’argent, je vous conseille donc vivement le loto.

D’ailleurs, à mon avis, le loto coûte moins cher (pas besoin d’ordinateur, d’imprimante, de reprographie, de timbres, de milliers d’heures perdues etc.)


Bon. Oui. Je sais ce que vous allez me répondre.
Le loto, c’est le règne du hasard, alors que votre roman, ce sera un best-seller parce que c’est le meilleur du monde.

Certes. Je n’en disconviens pas. Je ne vous connais pas et vous avez peut-être bien raison après tout. On a déjà vu des auteurs partis de rien et qui ont fait fortune.

Vous qui avez l'intention d'envoyer votre manuscrit par la poste à des inconnus, je vous invite toutefois à vous renseigner sur la plupart des auteurs les plus vendus : leur vie, leurs diplômes, leurs relations, leur famille, ce genre de choses... Vous y verrez des choses surprenantes et fort chagrinantes.

Lire la suite

2) Vous voulez devenir célèbre ? Vous faites fausse route

Eh bien, euh… comment dire. Reportez vous à « 1) vous écrivez pour gagner de l'argent ? Jouez plutôt au loto ».
Vous y verrez qu’à part un tout petit nombre d’auteurs surmédiatisés, l’écrasante majorité ne vend que quelques milliers, voire quelques centaines d’exemplaires de leurs romans.

C’est une première forme de célébrité, me direz-vous, eh oui, sans doute ; une forme modeste.
Après tout, si c’est cette forme là que vous visez, alors vous avez votre chance, minime certes (il faut déjà se faire publier) mais possible.

Lire la suite

3) Vous avez un message à faire passer ?

Très bien. Je vous félicite. La plupart des gens n’ont pas grand-chose à dire.
Toutefois, apprenez à vous méfier de vos emportements : un roman est très, très vite gâché par un enthousiasme naïf qui tord votre intrigue dans le sens de vos convictions et fait de vos personnages de simples rouages pour votre démonstration. Et finalement, votre roman devient un prétexte à déclamer des idées que vous auriez plus vite fait de gueuler à la prochaine manif, ou, si vous avez une voix trop fluette pour cela, sur les forums de discussion qui pullulent sur Internet.

Un roman est une œuvre de fiction, c’est au mieux une forme d’art, au pire une forme de divertissement. Vous pouvez espérer laisser transparaître votre vision du monde à travers un roman, mais jamais, JAMAIS démontrer quoi que ce soit.
Les lecteurs de roman ont horreur des démonstrations, ils veulent –et on les comprend– lire des romans. Logique, puisque ce sont des lecteurs de roman.

Lire la suite

4) Vous voulez épater vos amis, votre famille, Fanny-la-blonde ou Max-aux-yeux-bleus ?

Malheureux !
Ecrire, c’est rester des heures tout seul devant son ordinateur. C’est expliquer à vos amis, à votre famille, à votre flirt du moment que non, vous ne pouvez pas les voir, vous n’avez pas le temps : vous êtes trop occupé à écrire un roman.

Et ensuite, leur avouer au bout de six mois que :

   a) Vous ne l’avez jamais fini
   b) Vous n’avez jamais osé l’envoyer à un éditeur
   c) Il a été refusé de partout
   d) Vous croyez encore au d) ? Bon, admettons… Vous réussissez donc à publier votre premier roman, petit veinard, vous êtes meilleur que 99,9% de la population des auteurs amateurs. Alors allons-y :
   d) Vous allez devoir avouer que votre roman a été publié par « Les Editions GNOUIC-BUBUC », que personne ne connaît (parce que 99 fois sur 100, ce sont les petites maisons qui publient les premiers romans), que non, il n’est pas en tête de gondole à la FNAC, que non, vous n’avez pas été invité à passer à la télé. Que eh oui, maintenant vous allez être absent un moment, parce que vous partez faire votre promotion au salon du livre de Plouchouc-les-dindons signer des autographes pendant deux jours.

Moi qui vous parle, j’ai quand même réussi à trouver une femme. Elle se fiche complètement que je sois auteur, et c’est même souvent un sujet de grmbleblage entre nous, vu que je passe trop de temps devant mon écran à son goût. C’est tout ce qu’elle en pense, voyez-vous.
Quand à ma famille, je ne lui en parle guère, parce que TANT QU’ON N’EST PAS PUBLIE, POUR LA PLUPART DES GENS, ON EST JUSTE UN AUTEUR RATE.
Et un auteur raté, ce n’est vraiment pas sexy.

Lire la suite

5) Vous croyez que c'est facile, qu'il suffit de savoir lire et écrire ?

Détrompez-vous.
Ecrire demande énormément de travail. Des années de travail, puis des années de patience avant de trouver un éditeur, si on en trouve un.
Vous mettrez probablement plusieurs années avant de simplement finir votre premier roman, et il sera certainement très mauvais. Puisque c’est le premier.
Vous allez le lire et le relire et le corriger pendant des mois.
Vous allez devoir supporter les commentaires et critiques de vos bêta-lecteurs. Soyez humbles, ils ont souvent raison.
Puis attendre des mois encore les réponses des éditeurs.
Si par une chance inouïe, vous en trouvez un, vous allez devoir négocier avec lui des corrections qui vous paraîtront trahir votre œuvre et la charcuter comme un rôti de bœuf.

Vous avez lu de fort mauvais romans et vous vous dites que vous pouvez faire mieux ?
Hum. Je ne suis pas surpris.
On publie toutes sortes de nullités. Des auteurs reconnus qui écrivent au kilomètre pour remplir leurs contrats, des gens qu’on publie pour leur nom et pas pour leur talent, des gens qui sont dans le petit milieu de l’édition comme des poissons dans l’eau, des gens qui ont eu de la chance, ou tout simplement des gens qui n’ont pas les mêmes goûts que vous …

Vous êtes un auteur reconnu ? Vous avez le monde de l’édition dans votre poche ? Vous avez un nom célèbre ?
Mon petit doigt me dit que la réponse est non. Alors ne soyez pas surpris que vous, vous n’ayez droit à aucune indulgence des éditeurs.

Lire la suite

Vive les clichés, à bas les stéréotypes !

Clichés et stéréotypes ? Vous ne voyez pas la différence ?
C'est que j'ai mes petites définitions personnelles :

Un cliché est une idée déjà largement rebattue dans d’autres histoires. Ce n’est pas gênant d’utiliser un cliché, de toute façon, il faut faire avec : presque toutes les idées ont déjà été traitées dans d’autres histoires.

Ce qu'il faut faire, ce n'est pas la chasse au cliché, c'est la chasse au stéréotype. Le stéréotype, c'est le cliché sans rien d'autre, c'est un personnage creux parce qu'il n'est constitué que d'une seule idée toute faite, il n'a aucune existence propre en dehors de cette idée.


Petit exemple :
Un paysan qui tombe amoureux d’une princesse inaccessible et qui se lamente sur son sort, c’est un cliché. Ce n’est pas un problème, si ça vous inspire quelque chose de personnel.

Mais si au bout de trois cent pages, votre personnage peut toujours être résumé en une seule phrase, alors, c’est un stéréotype... Et là, il faut commencer à vous inquiéter sérieusement.

Lire la suite

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11