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25/01/2011

Pourquoi faut-il écrire un roman par an ?

Mesdames et messieurs les gens qui lisent ce blog, je vais vous dire quelques petites choses que l'on entend une fois passé de l'autre côté de la barrière. 

Contrairement à ce que l'on pense avant d'avoir trouvé un éditeur, une fois publié, le rideau rouge ne redescend pas sur l'écran de cinéma devant les trois petites lettres du mot "FIN". Pas du tout. En fait, c'est exactement le contraire : les lumières de la salle s'éteignent enfin (depuis le temps qu'on attendait ça) et l'histoire commence. Et attention ! Il y a des histoires qui finissent mal.

Qu'est-ce que c'est, "finir mal", quand on écrit ? Je ne sais pas exactement et j'espère ne jamais le savoir. Je suppose que la combinaison "mauvaises critiques" + "mauvaises ventes" en donnera déjà une vague idée. Mais tout cela, ce ne sont finalement que des symptômes de la pire fin qui puisse vous arriver : finir mal, c'est être oublié, autrement dit, disparaître.

Brrr, j'en ai des frissons.

Que faut-il faire pour échapper à cet horrible sort ? Eh bien, vous pouvez écrire un best-seller du premier coup. Ce serait même une vachement bonne idée. Vous pouvez gagner des prix littéraires, ce serait plutôt malin de votre part. Mais si vous avez loupé le coche, il vous reste la voie "normale" : vous devez publier à peu près un bouquin par an, si possible à peu près dans le même créneau.

Après un an, les gens se souviennent encore vaguement de vous : vous pouvez en profiter pour sortir un second roman. Après cela, le gong de l'oubli aura sonné. Eh oui, ils ont la mémoire courte, les gens, mais à leur décharge, ce ne sont pas les auteurs ni les nouveautés qui manquent...

Personnellement, ça tombe bien, j'ai le cerveau qui fume à force d'avoir des idées et j'ai commencé à écrire un nouveau roman de fantasy. Je vous en parlerai la prochaine fois si vous êtes sage.

Par ailleurs, j'en profite pour vous annoncer un nouvel épisode sur le blog des Lyonnes de la SF consacré à Tonton, euh... à Paul Beorn : http://lyonsf.podomatic.com/entry/2011-01-23T02_09_12-08_00. Merci Flo !!

03/01/2011

La classe...

 

La classe, c'est d'être interviewé par le diabolique Jérôme Vincent, Dieu de l'Olympe - ou du moins de ActuSF.

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Vous avez déjà lu ou écouté une demi-douzaine d'interviews de Paul Beorn ? Oui, mais moi je vous le dis : celle-là est SPECIALE !! Si si, d'abord je mets un point d'honneur à essayer de ne pas toujours dire la même chose, et ensuite certaines questions nouvelles entraînent des réponses nouvelles. Mais allez, hum, je vous autorise à passer vite sur les autres.

Zut, quoi, c'est ActuSF, l'un des sites les plus importants du monde de la SFFF ! La classe, en somme ! (Comment ça, je l'ai déjà dit ?)

http://www.actusf.com/spip/article-10442.html