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28/04/2010

La couverture de La Pucelle de Diable-Vert !

COUVERTURE DE JEHANNE 1.jpg

Oyez oyez bonnes gens, venez admirer cette peinture qu'on dirait tout droit sortie du Louvres, exécutée par le sieur Julien Delval - béni soit son nom et son crayon !

Je rappelle le titre de ce tome 1 : "la perle et l'enfant". Comme ça, vous pouvez jouer à "qui est Charlie" version perle et enfant (attention, débutants s'abstenir).

Maintenant, il reste la maquette à faire et après, n'y aura plus qu'à imprimer le roman (hein, quoi, qu'est-ce que vous dites ? ah oui, les corrections, euh, oui bien sûr, il faut que l'auteur finisse les corrections, aussi. Hum).

20/04/2010

Le stress de l'auteur retenu

Je constate un truc que je soupçonnais, mais dont je peux maintenant témoigner... Quand on n'a pas d'éditeur, on angoisse parce qu'on en cherche un, on ne sait pas si ce Prince Charmant viendra ou pas nous rendre visite. Et on a tendance à se dire : quand j'en aurais un, j'en aurais enfin terminé avec ce stress. J'écrirai des manuscrits sans me demander si quelqu'un les ouvrira un jour, je n'aurai plus cette crainte de savoir si je suis à la hauteur ou non.

Eh bien, auteurs non (ou pas encore) publiés, sachez-le : de ce point de vue, ça ne change rien. C'est pire.

Une fois que vous avez votre mail de confirmation (ou votre lettre, ou votre coup de fil) vous angoissez à mort parce qu'il ne se passe pas TOUT DE SUITE quelque chose.

C'est vrai ? C'est vrai de vrai ? Le manuscrit est retenu ? Mais je n'ai pas encore mon contrat ? Mon éditeur ne me rappelle pas ? C'est normal ? Il a changé d'avis ? Il m'a oublié ?

Ensuite, même si on vous rassure sur ce point, vous angoissez à mort parce que vous voulez connaître la couverture. Et puis vous devez vous battre avec des corrections-à-deadline. Vous angoissez en vous demandant ce que vous vaudrez sur un salon, devant vos lecteurs, au sein de l'équipe, dans les éventuelles interviews et partout où vous irez faire votre promo. Vous angoissez parce que telle maison va mal (et la mienne, si elle coulait ? Si elle réduisait la voilure ?). Vous angoissez parce que vous ne savez ABSOLUMENT PAS si votre bouquin va marcher ou non. Ni quelles critiques il va recevoir.

En fait, vous ne savez toujours pas si vous savez écrire et vous ne le saurez jamais. Vous scruterez à la loupe, dès la sortie du bouquin, tous les forums de discussion et les sites spécialisés, vous passerez vos journées rivées à votre écran. Et puis vous angoisserez parce que... on attend de vous des manuscrits, maintenant ! Des beaux, des gros, des tout chauds, des nouveaux ! Et vous prendrez conscience que personne ne vous avait JAMAIS rien demandé avant !

Dans le rôle du gars qui peaufine son bidule dans son coin et qui refoule sa camelote à la ronde, vous êtes très fort... mais le rôle du gars à qui on RECLAME de la marchandise, vous découvrez !

 

Enfin bref, alerte aux cheveux blancs ! C'est dix fois plus angoissant (et pourtant, moi qui vous parle, je ne suis pas un anxieux de nature). Voir son roman retenu, c'est génial, mais c'est juste le début de l'aventure. Et c'est exactement pour ça, d'ailleurs, que c'est génial !