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10/09/2010

La Pucelle en librairie !

Chers téléspectateurs, nous interrompons nos programmes habituels pour vous faire part d'une dépêche qui vient tout juste de nous parvenir depuis Paris : on aurait vu "La Pucelle de Diable-Vert" en librairie !

Notre envoyé spécial sur place, Paul Beorn, nous confirme que dans toute la France, on peut voir la même scène de dérouler sous nos yeux : des libraires sortent le roman de cartons de livraison et le placent sans vergogne sur leurs étagères.

Nous savons pourtant que la date de sortie officielle du roman est prévue pour le 23 septembre, n'est-ce pas ? Cette date a été fixée par les Editions Mnémos elles-mêmes, n'est-ce pas ? Alors que diable font ces romans en rayon ?

Eh bien, mesdames et messieurs, devant vos oreilles ébahies, je vais vous donner le fin mot de l'histoire : La Pucelle est en avance ! Elle est arrivée sans prévenir, comme à son habitude, hop, nuitamment, discrètement, avec l'audace qui lui est coutumière, et elle a pris tranquillement sa place au nez et à la barbe du calendrier.

Bref. Si vous n'avez pas tout suivi, voilà ce qu'il faut retenir : ça y est, c'est parti ! Pour 18 euros (ou 17 euros 10) vous pouvez dès maintenant faire l'acquisition du Tome 1 !!

06/09/2010

Les corrections demandées par l'éditeur : comment ça se passe ? (2)

Second motif de correction : j’ai appris que Mnémos allait devoir couper le roman en deux. Je me suis arraché quelques cheveux pour trouver l’endroit de la coupure. Ce n’était pas un gros travail en soi, mais cela entraînait quelques changements insidieux : le lecteur du tome 2 était censé le lire un certain temps après le tome 1. Il fallait donc que je lui rappelle plus fermement certains éléments qu’il aurait pu avoir oubliés.
En outre, je devais marteler la césure pour qu’elle donne un beau poli bien mat, plutôt que l’aspect d’une vilaine déchirure artificielle.

Mais ce n’était qu’une mise en bouche, bien entendu.
Le jour est arrivé où Hélène m’a dit « je t’envoie le fichier du tome 1 annoté, tu as jusqu’à samedi prochain pour tout corriger. » Argh.
Ses instructions étaient :
« Quand je pointe un souci, soit tu corriges, soit tu refuses, mais alors je veux que tu argumentes et on en rediscute. » et aussi « Je te fais parfois des suggestions, mais au final c’est toi qui décides de la manière de corriger »

De quoi s’agissait-il concrètement ?
De répétitions. De tournures lourdes ou maladroites (ou tout simplement perfectibles)
De termes peu appropriés. De petits soucis de clarté ou de compréhension.

Combien de commentaires ? Très précisément 283 pour 215 pages. Presque toutes ces remarques me sont tout de suite apparues comme justifiées –ou pour certaines, elles ne changeaient rien d’important pour moi et je faisais confiance à l’expérience de ma directrice d’ouvrage.

Vous vous dites peut-être que pour un manuscrit retenu, c’est une honte qu’il reste encore de ces choses-là ? Détrompez-vous : un texte est toujours perfectible.
Pour Hélène, il s’agissait d’une correction « a minima » pour un texte « nickel », et je n’ai aucune raison de le mettre en doute. Il faut donc imaginer à contrario que les demandes de corrections peuvent être bien plus importantes.