20/04/2011
Les choses qui changent
Chers lecteurs de ce blog,
Je voudrais vous parler aujourd'hui de quelques aspects méconnus du travail d'auteur publié.
Il y a des choses qui ne changent pas du tout : quand vous écrivez un manuscrit, vous continuez à vous torturer les méninges sur tel ou tel personnage, sur telle ou telle répétition, à courir après le temps, à vous demander si vous le caserez un jour (oui, oui, vous avez plus de chances, mais vous n'êtes sûr de rien). J'en suis à 600 000 caractères de "Cristo" et en retard sur mon planning, mais je déménage en ce moment, ce qui n'aide pas (déménagement qui explique aussi une certaine absence sur ce blog).
Et puis, il y a des choses qui changent. Par exemple, sur les salons, les gens vous abordent. Par exemple, Valérie Frances, l'organisatrice de Trolls et Légendes qui vous cherche partout, vous, misérable auteur (moi ? hein ? mais pourquoi ? ça doit être une erreur ?) pour vous expliquer qu'elle vous invite, non pas parce que vous êtes connu (soyons lucide, hum) mais parce que votre roman lui a vraiment plu. Et quand il n'y a que dix-neuf invités officiels dont Robin Hobb et d'autres qui ont presque tous une solide carrière derrière eux, vous y croyez et ça vous redonne le sourire.
Par exemple, par mail, les gens vous abordent aussi. Je vous rassure, ma boîte mail ne déborde pas de messages de fans, mais il y en a quelques-uns tout de même. Par exemple, un mail de Milan Jeunesse qui me passe commande d'un texte pour enfant, comme ça, juste parce qu'ils ont lu La Pucelle de Diable-Vert et qu'ils ont été enthousiastes.
Incidemment, les lecteurs les plus avertis en auront déduit que je serai à Trolls et Légendes, à Mons, en Belgique, samedi et dimanche. Un Festival énorme, sans fonds public, ouvert une année sur deux et porté par une équipe incroyable de passionnés - avec de la littérature, mais pas seulement.
Et vous trouverez un texte signé Paul Beorn dans le magasine "Chaudron Magique" de Milan Presse, en juillet-août dans les kiosques. Un jour je vous parlerai du "travail de commande", c'est assez rigolo.
10:41 | Lien permanent | Commentaires (16)